Alimentation et transition écologique

Les bonnes nouvelles

- atelier sur la lacto-fermentation des légumes racines à l'écomusée d'Hannonville vendredi 20 septembre à 19h30
- Samedi 21 septembre marche mondiale pour le climat à Metz RV 11h place de la comédie
- Samedi 21 septembre marché festive pour le climat à Nancy, RV 14h place S.Veil
- Spectacle participatif de la Cie du bonhomme à ressorts: le réveil de la réserve, mercredi 25 septembre à 19h30 à Chaillon, bar de la brouette coop
- causerie animé par le docteur Marquis à Herbeuville vendredi 27 septembre à 19h30: prévenir et soigner l'hypertension et les troubles cardio-vasculaires par des moyens naturels
- Gratiféria dimanche 29 septembre à Vigneulles dès 9h30.
- Café associatif de Saint Maurice: le zinc des côtes. exposition d'artistes locaux les 28 et 29 septembre ( en face de la maison de la crouée)
-Samedi 28 et dimanche 29 septembre mobilisation à Nancy pour le Vent de Bure
Informations sur https://ventdebure.com/
- Création d'une association à St Maurice: "Participe Présent", autour du développement durable. Conférence : débat sur le jardin potager samedi 26 octobre.
- Marché d'automne à Hannonville organisé par l'écomusée le 6 Octobre
- Emploi saisonnier de 3 personnes d'origine soudanaise habitant Verdun chez Mirabio et Domaine de Muzy, rendu possible grâce à l'engagement de quelques bénévoles
- En juillet, le gouvernement autrichien a interdit l'utilisation du glyphosate
- DVD: homéopathie, une autre voix,
consultable sur you tube, ajouté par ADPS Association Dialogue pour la santé
-850 000 personnes dans le mouvement des coquelicots (mouvement contre les pesticides chimiques)





Notre relation à l'alimentation est en grande partie affective. D'où nos difficultés à la modifier, que ce soit pour améliorer notre santé ou celle de la planète. Pourtant nos choix alimentaires ont un grand impact sur l'environnement.

L'élevage et l'agriculture "conventionnels" génèrent 37% du méthane, 25 à 28 fois plus réchauffant que le CO2, 65 % du protoxyde d'azote (deuxième gaz responsable du réchauffement) du total des émissions de l'humanité.
L'élevage et l'agriculture "conventionnels" constituent le plus grand poste de consommation et de pollution de l'eau dans le monde, participent à la déforestation (besoin d'espace pour les cultures qui nourrissent le bétail), épuisent les sols..
Le budget de l'alimentation est passé de 35% du budget du ménage en 1960 à 20% actuellement alors que la consommation alimentaire par habitant a augmenté en volume.

Nous avons également vu, au cours de cette soirée que manger local, bio, avec moins de sucre, de viande et d'emballages, en évitant les produits surgelés et sur emballés, en mangeant plus de légumineuses, en refusant l'huile de palme, on réduit de manière déterminante les gaz à effet de serre, la déforestation, l'épuisement de l'eau, sa pollution, la destruction des sols, les pluies acides , etc.
Ces choix permettent aussi de lutter efficacement contre la fin du phosphore ( pas de vie sur terre sans phosphore), lutter efficacement contre la propagation de nouveaux pathogènes et lutte également contre diverses maladies.

Questions soulevées
- les politiques agricoles et les contraintes imposées aux producteurs et qui orientent leurs choix de production pour produire pas toujours comme ils le souhaiteraient
- le bio en grande surface: l'hérésie des produits sous plastique qui viennent du bout du monde....
- les pressions de certains consommateurs sur l'emballage, sur les produits ( par exemple, la demande est forte pour avoir seulement le "blanc" du poulet)
- le label est il une garantie de promouvoir une agriculture respectueuse de l'environnement et des animaux?
- le poids du prix de vente et de la concurrence dans les choix de production et donc dans le développement d'élevages intensifs
- les études agricoles qui formatent les futurs agriculteurs vers des systèmes productivistes intensifs.

Les solutions évoquées:
- manger bio permet de réduire le volume de ce qu'on mange car c'est plus nutritif, ce qui réduit le coût d'achat...
- Privilégier les circuit courts: Acheter chez les producteurs locaux ce qui favorise l'échange entre producteur et consommateur et permet de s'interroger mutuellement et ainsi avoir la connaissance de ce que l'on mange, comment cela a été produit. Ce mode de consommation permet de créer un lien de confiance.
- Prendre le temps de savourer

Une demande:
Une personne souhaiterait un échange de bonnes recettes notamment sans viande et de bonnes adresses pour acheter de bons produits

Nos choix alimentaires ont un impact sur l'état de la planète. En choisissant les produits que l'on achète, on privilégie une agriculture qui nous correspond, respectueuse de l'environnement, on encourage un type d'agriculture et des agriculteurs; Il faut croire en ce message fort!

Nous tenons à la disposition de chacun.e les nombreuses sources que nous avons consultées pour mener ce café ( Insee, agence bio, courrier international, Green me up, les cahiers du développement durable, Vargas, Jancovici, Magalhaes, Steven et Newman, etc.).